[....] Mais bien peu savent quelle est la rivière de mon village
Et où elle va
Et d’où elle vient
Et par là même, parce quelle appartient à moins de monde, elle est plus libre et plus grande, la rivière de mon village
[…]
Celui qui se trouve auprès d’elle est auprès d’elle, tout simplement […]
Fernando Pessoa (« le gardien du troupeau »)
Faire référence aux débordements de la rivière, à la force de l’eau qui coule et s’échappe avec douceur ou brutalité parfois, qui érode, arrache, transporte et accumule, qui transforme des lieux, des paysages et des pierres.
J’ai façonné entre mes mains des « objets-galets », mémoire de cette rencontre tactile avec les pierres de la rivière porteuses de leur propre histoire et de leur préhistoire.
Y aura-t-il toujours de l’eau pour façonner les pierres ?
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